L’amortissement comptable permet de calculer la perte de valeur d’un bien de plus d’un an et dont la valeur dépasse les 500 € H.T. On parle alors de biens amortissables ou d’immobilisations. Votre bien perd de la valeur puisqu’il subit, l’évolution technique (obsolescence de l’actif) le temps et l’usure (usure physique). L’amortissement va permettre de calculer et répartir cette perte de valeur sur la durée d’utilisation du bien. L’objectif de l’amortissement est de reconstituer un capital pour remplacer les immobilisations.
La comptabilisation d’amortissement est obligatoire à la clôture de chaque exercice comptable.
Pour amortir un bien, le bien en question doit rester durablement dans l’entreprise, l’immobilisation doit être inscrite à l’actif du bilan et le bien doit être affaibli par l’usure et le temps.
Certains biens ne peuvent pas prétendre à l’amortissement comme les terrains, les immobilisations en cours, les droits au bail ou encore les immobilisations financières.
Si vous possédez l’un des biens suivants qu’il soit physique ou immatériel, vous pouvez prétendre à leur amortissement :
– Les constructions, installations générales, agencements;
– Le matériel et outillage industriel;
– Les véhicules de transports;
– Le matériel de bureau et informatique;
– Le mobilier;
– Les brevets d’inventions et licences;
– Les logiciels et sites internet (sous condition).
Il existe 4 types d’amortissements en comptabilité : l’amortissement exceptionnel (préconisé pour les biens immatériels), l’amortissement par composant (élément inscrit à l’actif mais utilisé d’une autre manière que celle originelle), l’amortissement linéaire et l’amortissement dégressif.